Green Hell est un jeu de survie où vous allez devoir tenter de rester en vie en pleine jungle. C’est sûr, le pitch n’est pas très original, mais on verra plus loin que le jeu développé par Creepy Jar a de nombreux atouts pour se démarquer de la concurrence.
En voyant la bande annonce, le jeu m’a tout de suite fait penser à The Forest (développé par Endnight, The Forest est aussi un jeu de survie mais avec des monstres en plus), où encore à Stranded Deep (Beam Team Games a ici plutôt exploré le côté survie en milieu marin avec un océan rempli d’îlots à visiter).
Présentation
Avant de commencer, quatre niveaux de difficulté s’offrent à vous :
- Promenade de santé : la santé mentale, les tribus hostiles et les prédateurs sont désactivés. La diminution des nutriments est lente. Ce mode est pratique pour les gens voulant jouer “à la cool”.
- Bienvenue dans la jungle : voici le mode par défaut, toutes les fonctionnalités précédemment citées sont activées et la diminution des nutriments est normale. C’est le mode avec lequel j’ai joué. Et c’était largement suffisant …
- Roi de la jungle : les ennemis sont plus agressifs, la santé mentale est plus dure à gérer et la diminution des nutriments est accélérée.
- Enfer vert : idem que roi de la jungle, sauf que la mort y est .. définitive !
Tout d’abord, sachez que je n’ai pas regardé, ni lu aucun test au sujet du jeu. Et encore moins parcouru le wiki disponible. J’ai vraiment voulu explorer et découvrir le gameplay avec un minimum d’aide. Dans les jeux de survie, c’est ce côté exploration et découverte du gameplay qui est vraiment très intéressant. Même si, du coup, le commencement est très dur.
Car sur Green Hell les débuts sont très difficiles. Je vais vous faire une rapide présentation du contexte dans lequel vous arrivez dans le jeu. Je détaillerai ensuite chacun de ces éléments.
On va retrouver les paramètres classiques telle que la santé et l’énergie. Les grosses différences que l’on va trouver avec les autres jeux de survie, sont justement le côté pur de la survie, en particulier la nourriture.
Ce n’est pas seulement l’eau et la nourriture qu’il va falloir gérer, mais bien vos glucides, vos protéines, vos lipides et votre eau ! Cela fait beaucoup non ?! Le jeu va encore plus loin en explorant un paramètre original : votre santé mentale.
En effet, à vous de préserver votre esprit, en vivant dans de bonnes conditions ou, sinon, des voix vont se mettre à résonner dans votre cerveau, jusqu’à une issue qui peut être fatale.
Après un rapide tuto, qui vous explique quelques bases de survie, vous voici perdu dans les méandres de la jungle.
Vous vous retrouvez seul au milieu de la jungle, avec pour seul moyen de communication un talkie walkie. À l’autre bout des ondes, votre femme, avec qui vous allez communiquer.
Ces communications, qui vont se dérouler tout au long de votre partie et de vos découvertes, vont être le fil rouge du scénario principal.
Je n’en vous dévoilerai pas le contenu dans ce test afin de vos préserver le mystère. En revanche, tout au long de ce test, je vais vous donner quelques pistes pour que votre aventure soit un peu plus facile que celle que j’ai vécue.
Fonctions vitales
Santé mentale
Voici la mécanique la plus originale du jeu : gérer votre santé mentale. En effet, si vous attrapez des parasites tels que des sangsues, des vers ou que vous mangez de la viande crue, votre mental va diminuer.
S’il atteint un niveau trop bas, vous allez entendre votre propre voix dans votre tête ou encore des cris et vous allez avoir des hallucinations.
Au contraire, si vous vous situez à proximité d’un bon petit feu réconfortant votre petit cœur d’explorateur perdu, votre santé mentale augmentera.
Au début de ma partie je ne comprenais pas pourquoi je perdais de la santé mentale. Mais, très vite, j’ai compris : je ne me rendais pas compte lorsque j’étais infecté par les parasites.
Pourtant cela est indiqué par le petit logo en bas à gauche en forme d’estomac. Il ne vous reste plus qu’à enlever les parasites afin de retrouver un moral d’acier.
Au final, il s’avère que la santé mentale n’a pas très compliquée à gérer. Je n’ai presque pas subi les côtés négatifs de ce paramètre.
L’hydratation et la Nourriture
La bonne vieille nourriture ! La base dans un jeu de survie. Mais les développeurs ont ici poussé le curseur à son maximum.
Sur les classiques du genre, on va avoir à gérer en général deux paramètres : l’eau et la nourriture, et parfois c’est déjà suffisant. Mais avec Green Hell, on va gérer l’eau mais aussi nos glucides, protéines et lipides ! Ça commence à faire beaucoup.
Mais c’est là toute la force du titre, on est au cœur de la survie et ça donne de la profondeur au jeu. Ces indications sont accessibles via votre montre.
En ce qui concerne l’eau, vous aller avoir plusieurs sources pour vous hydrater :
- Les rivières, mais l’eau y est dite “sale”, si vous la buvez vous aller attraper des parasites à coup sûr !
- Les étangs ou mare, avec de l’eau dite “dangereuse”. Ici vous prendrez moins de risques en la buvant, y attraper des parasites n’est pas systématique (disons une fois sur deux).
- L’eau de pluie, le Graal ! L’eau de pluie est directement potable. Le souci dans ce cas, c’est la récolte. Mais tant que vous n’avez pas débloqué l’objet pour récolter l’eau de pluie impossible d’en boire. Enfin c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que je découvre après plusieurs dizaine d’heures de jeu (comme d’habitude), que les développeurs ont intégré une fonctionnalité très réaliste.
Il suffit de mettre un récipient (coque de noix de coco ou casserole) sur le sol, ainsi à la première pluie celui-ci va ce remplir d’eau potable. J’aurais vraiment aimé découvrir cela bien avant afin de m’éviter les nombreuses recherches d’aliments anti-parasites.
Notez que le récupérateur d’eau, fonctionne même sans pluie.
Autre solution pour obtenir de l’eau potable : faire bouillir n’importe quelle eau dans une casserole. Très pratique, encore faut t-il avoir trouvé cette casserole…
Pour les aliments, ceux-ci vont donc vous apporter glucides, protéines, lipides, voire hydratation pour certains.
- les glucides sont apportés par les fruits, tels que les bananes, noix de coco, bulbes et champignons. Avec les nombreux bananiers de la forêt et les champignons qui pullulent de partout, il est très facile de trouver une source en sucre.
Les protéines, elles, vont provenir de la viande. Il est préférable de la cuire ou de la sécher ; pour augmenter leur durée de conservation mais aussi pour les rendre plus comestible.
Et ainsi éviter le malus pour votre santé mentale en cas d’ingestion de viande crue. L’avantage de la viande de mammifère c’est qu’elle renferme, en plus des protéines, des lipides.
Les lipides justement, sont la denrée la plus difficile à trouver. Ils se trouvent seulement dans quelques fruits en faible quantité, leur source principale vient de la viande d’animaux et surtout des noix du Brésil.
Sachez que lors de vos explorations, vous allez trouver, dans les différents camps abandonnés, des rations de survie et autres barres énergiques. Elles vont vous être d’une grande aide les jours de disette.
La particularité de Green Hell est que vous commencez sans rien connaitre de votre environnement. C’est à dire que vous allez devoir manger tout ce qui vous tombe sous la main, pour savoir si c’est comestible ou pas.
Une fois mangé, les informations nutritionnelles et les risques associés seront indiqués sur l’aliment.
Mais cela prend énormément de temps. Car la moindre intoxication alimentaire va vous faire quasiment mourir (en début de jeu en tout cas). Donc pour savoir quoi manger, vous aller mourir, beaucoup de fois !
Et donc souvent revenir à votre sauvegarde. Cela est très grisant, je dois le dire. J’ai bien mis 10 heures avant de connaitre l’environnement et de ne pas mourir dès que j’avalais quelques chose. Mais avec cela, la survie prend toute sa dimension immersive.
Santé et énergie
Votre santé va être symbolisée par une barre. Quand vous êtes en forme et que vous avez le ventre plein, elle est au max.
En revanche les choses se gâtent s’il vous manque un des nutriments. Pire encore si vous tombez malade. Je détaillerai les maladies un peu plus loin. En cas de blessure ou de maladie, si vous n’avez pas de quoi vous soigner c’est la mort assurée !
En effet, le jeu est très punitif à ce niveau-là. Le moindre petit bobo entraîne une réaction en chaîne droit vers la mort.
L’énergie est votre deuxième barre, sous celle de votre santé. On peux la recharger en dormant, sur le sol ou dans un lit. C’est très important car utiliser ses outils vous demande beaucoup d’énergie.
Gardez à l’esprit que la nourriture peut aussi vous donner un peu d’énergie, c’est toujours ça de pris. Les champignons inconnus bleus qui poussent sur les plus gros arbres sont parfaits pour cela !
Menu circulaire
Via un menu circulaire, vous allez avoir accès à : votre carte, l’inspection des zones de votre corps, votre sac à dos, votre carnet, dormir et pour finir la fabrication.
La carte
Elle va vous permettre de vous orienter dans ce monde végétal. Et autant vous dire que le jeu retranscrit à merveille l’univers de la jungle ! Je n’avais pas fait dix mètres que déjà j’étais perdu.
La densité des végétaux est vraiment bien représentée, on a vraiment du mal à se repérer. Cela nous donne une sensation véritablement oppressante. D’autant que sur la zone de départ, nous sommes cernés par de hautes falaises.
Comme tout se ressemble j’ai eu l’impression que le carte était petite mais j’étais loin du compte, elle est assez grande. Certes elle n’est pas gigantesque, mais les dangers de l’exploration sont tels qu’il n’est pas si facile d’y voyager. La carte n’est pas aussi grande que celle de The Forest mais elle est tellement plus dense que ça compense.
Sur votre montre, vous avez trois modes : nutriments, heure et GPS. Ne faites pas comme moi, n’oubliez pas que vous avez un GPS !
Oui pendant toutes mes heures de jeu, je n’ai pas utilisé les coordonnées GPS de ma montre qui me permettent de me localiser sur la carte, les coordonnées sont indiquées en haut et à gauche. J’ai donc un peu galéré oui… et beaucoup longé les murs.
Votre sac à dos
Voici votre meilleur ami : le sac à dos. Votre inventaire est présent donc sous forme d’un sac à dos. Je trouve que c’est une super idée d’avoir pensé l’inventaire ainsi, c’est vraiment immersif et réaliste, tant sur l’ergonomie que sur la capacité.
Il est vraiment bien pensé : les faces extérieures vont servir à accrocher cordes, battons, allume feux et outils. Quant aux deux poches intérieurs, d’un côté les aliments et de l’autre les objets divers. Attention de ne pas en mettre trop à l’intérieur sous peine d’être en surcharge, et donc d’avancer à deux à l’heure.
Le carnet
Le carnet est votre manuel à tout faire ! En effet avec ce carnet que vous allez pouvoir voir les objectifs de la campagne principale, avoir des astuces sur la survie et votre santé, des informations sur la nourriture et les végétaux, vos niveaux de compétences, la possibilité de créer des objets, des bâtiments ou des pièges.
Je ne détaillerai pas trop le carnet ici, pour ne pas rallonger le test mais aussi pour ne pas vous spoiler le jeu.
Car, à la différence de The Forest où votre carnet de survie contient toutes les fabrications possibles, ici vous commencez le jeu avec un carnet presque vide… Ça va être à vous de découvrir les possibilités de fabrication de bâtiments en les trouvant sur la carte.
Par exemple pour faire un lit en bûches, il faut trouver un lieu où existe déjà ce lit, pour pouvoir le reproduire. Sinon il n’apparaît même pas dans votre carnet.
C’est une fonctionnalité que je n’ai pas vraiment appréciée. Si vous ne partez pas loin de votre camp, impossible de découvrir des bâtiments ou objets qui faciliteraient votre survie. Or, je vais vous en parler un peu plus loin, mais l’exploration au début du jeu est très dangereuse. Donc vous ne vous éloignez pas de votre camp…
C’est le serpent qui se mord la queue. D’autant que l’on ne connait même pas le nombre d’objets accessibles, car les pages du carnet se rajoutent au fur et à mesure.
Je n’ai appris l’existence de certains objets, tout simples, qu’une fois que je me suis décidé à lire le wiki au bout de 30 heures de jeu ! Je trouve ça dommage, le jeu devrait pouvoir se suffire à lui-même, sans aide.
Dormir
Lorsque n’avez plus d’énergie, vous pouvez dormir afin de la faire remonter. Quand vous n’avez pas de lit à votre disposition, vous pouvez utiliser cette fonction pour dormir n’importe où. Cependant, un lit est fortement conseillé pour ne pas faire diminuer votre santé mentale.
Fabrication
Avec cet onglet vous allez pouvoir construire vos outils et vos armes. Votre carnet va indiquer les matériaux nécessaires à leur fabrication. Enfin si avez découvert la recette !
Tout comme ma remarque plus haut au sujet des bâtiments, on ne sait pas ce que l’on peut fabriquer comme outils. Il faut le découvrir par vous même. La survie de votre personnage est suffisamment dure comme cela, y rajouter cette difficulté n’est pas judicieux.
Je ne vais pas vous mentir, c’est en écrivant ces lignes que j’ai découvert sur le wiki comment fabriquer… une simple lance ! Je peux concevoir que je ne suis pas très futé mais fort est de constater que la fonctionnalité n’a été, à mon sens, pas très bien pensée.
Pendant ces 40 heures de jeu, je me suis parfaitement contenté de ma hache et de l’arc, que j’ai récupéré très tôt sur un indigène que j’ai tué.
Cependant, à la différence des bâtiments ou objets, les armes et outils peuvent être fabriqué au pif ! Vous n’avez pas besoin de connaitre la recette pour les fabriquer.
Mais je ne vous cache pas qu’il y a bien d’autres choses à faire que de chercher à fabriquer un outil que l’on ne connait pas (je vous rappelle que j’ai banni le wiki pendant mes 30 premières heures du jeu).
Inspection
Ce menu va vous permettre d’inspecter vos 4 membres. Ainsi vous pourrez traiter vos blessures en y appliquant vos soins.
De plus ce menu permet d’installer les protections personnelles que vous avez fabriquées.
Cette fonctionnalité est vraiment bien pensée. Il faut constamment rester à l’affût du moindre bobo, car si vous le laissez traîner, au sein de cette jungle chaude et humide, cela peux vite mal finir.
Les risques
Les risques font partie intégrante de la jungle ! Le moins que l’on puisse dire c’est que Creepy Jar, la retranscrit à merveille. Quoi que vous fassiez, la mort est au tournant.
Nourritures et hygiène
Voici la menace la plus compliquée à appréhender. Car, comme indiqué plus haut, c’est à vous de tester les aliments pour en connaitre les atouts mais aussi, en l’occurrence, les inconvénient. Voici les risques liés à la nourritures mais aussi à l’hygiène :
- L’intoxication alimentaire : si vous mangez un aliment qui ne devait pas être dévoré tel quel, vous allez avoir une intoxication alimentaire. Elle se traduit par des vomissements, qui vont mettre à zéro toutes vos valeurs nutritionnels. Si vous ne trouvez pas de remède, impossible de s’en sortir. Pendant ma partie, j’ai fait en sorte de ne jamais en avoir, car je ne connaissais pas le remède. Je l’ai connu grâce au wiki : la fleur de nénuphar. Et pourtant je suis passé devant dès les premières minutes de la partie… no comment…
- Les parasites : ils vont apparaître si vous mangez de la viande crue ou de l’eau sale. Les parasites vont faire diminuer votre santé mentale mais aussi vos nutriments. Ils sont faciles à supprimer, il suffit de manger des champignons anti-parasites ou un fruit précis.
- Les vers : si vous ne vous lavez pas régulièrement ou que vous dormez à même le sol, vous allez attraper des vers, qui eux aussi vont affecter votre santé mentale. Personnellement j’ai mis un peu de temps à comprendre comment les enlever, ce qui a complexifié un peu mon début d’aventure. Il faut fabriquer des petites aiguilles avec des os pour pouvoir les extraire.
Les sangsues : vos promenades dans la jungle vont attirer de magnifiques petites sangsues. A vous donc de les enlever manuellement de vos membres via le menu inspection. Elles ne vont affecter que votre morale.
Animaux et indigènes
La menace animale est la plus imprévisible du jeu ! De nombreux animaux abritent cette jungle. Et autant vous dire qu’un certains nombre d’entre eux va vous attaquer. Cela rend votre progression dans le jungle extrêmement lente.
Oui car foncer tête baissée au cœur de la jungle, c’est à coup sûr se faire piquer par un serpent, par un scorpion ou encore par une araignée. Voire, pour le plus dangereux : se faire attaque par un puma. Voici donc les blessures possibles infligées en particulier par des animaux :
Sachez que l’on peux faire plusieurs type de pansement différents avec des plantes. Chaque pansement soigne un type différents de plaie.
- Lacération : ce type de blessure est causé par le puma. Il est impératif de soigner ce type de blessure au plus vite, avec des pansement classique ou un pansement antiseptique afin d’éviter une infection. On peut aussi utiliser des fourmis pour suturer la plaie mais cette méthode engendre de la douleur.
Je n’ai jamais utilisé la méthode des fourmis, car pour récolter des fourmis il faut s’approcher d’une fourmilière au risque d’attraper… de l’urticaire.
- Urticaire : on attrape une éruption cutanée à cause des fourmis et des guêpes. Ce n’est pas une blessure grave, elle passera toute seule. Mais on peut en accélérer la guérison en y appliquant un pansement antihistaminiques.
Je viens d’apprendre, en regardant le wiki pendant l’écriture de ces lignes, que la torche permet de s’approcher des fourmilières et des nids de guêpes sans se faire piquer. Voilà encore un exemple du manque d’informations dans le jeu sur les possibilités que peuvent vous procurer certains objet.
- Piqûres : elles vont êtres dues aux araignées, scorpions, raies et, le plus souvent, aux serpents. Elles provoquent une plaie qu’il convient de panser. La piqûre a souvent du venin qui va vous provoquer de la fièvre. Ainsi vous aller voir tous vos signes vitaux diminuer. Elle passera toute seul ou grâce à un ragoût de plante.
C’est la blessure que j’ai eu le plus souvent car les serpents sont partout dans ce jeu et, qui plus est, bien cachés. Il faut toujours s’assurer d’avoir ses signes vitaux au plus haut et d’être équipés de pansements.
- Égratignures : les égratignures vont être dues à une chute. Un petit pansement et c’est reparti.
Puis nous pouvons rencontrer des habitants locaux pas très amicaux : les natifs. Cependant une fois bien équipé d’une armure, c’est une menace moyennement dangereuse.
En effet, personnellement, avec un arc, j’arrivais à en venir à bout assez facilement. D’autant que l’intelligence des IA n’est pas extraordinaire.
La construction et l’exploration
J’intègre les constructions et l’exploration dans le même paragraphe car les deux sont liés.
Via votre carnet vous allez pouvoir construire des bâtiments. Notez que pour pouvoir sauvegarder une partie il vous faudra un toit au dessus de votre tête.
Les possibilités de construction ne sont pas très nombreuses. Mais le studio a prévu d’y remédier avec les prochaines mises à jours en ajoutant de nouvelles constructions.
Notons les bonnes idées, telles que la douche (vous évitant de vous laver dans l’eau sale), le filtre d’eau en boue ou encore le four à charbon en boue. J’ai vraiment apprécié les constructions en boue.
Car ce gameplay de construction change des classiques constructions de bois, vu et revu dans tous les jeux survie…
Cependant, j’ai été déçu par le fait que le studio a tout axé sur la survie. En effet le côté construction a été mis un peu de côté. Car si on veux construire, il faut explorer. Si on veux explorer, il faut être très bien préparé, et ça prend beaucoup de temps de réunir ses forces avant une expédition.
Ensuite si on ne découvrent pas ces bâtiments lors de nos explorations, on ne saura même pas qu’ils existent. J’aurais aimé au moins connaitre les possibilités, sans forcement y avoir accès, mais de cette manière on peut savoir ce qu’il nous manque. Par exemple savoir qu’un collecteur d’eau existe quelques part m’aurait grandement motivé à partir en exploration.
Donc nous devons explorer cette jungle, autant pour avancer dans la campagne principale que pour découvrir des objets et des constructions. Le problème est que la jungle est si dense que l’on pourrait passer à côté d’un petit camp sans même le voir. En soit c’est intéressant et réaliste mais je trouve que cela a grandement ralenti ma progression.
Toutefois, c’est ça la force et l’excellence de Green Hell. Son environnement réaliste, qui vous fait perdre toute orientation et ses dangers, où une seule piqûre peut vous laisser pourrir dans la jungle à tout jamais.
ATTENTION SPOILER
Afin de donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin, voici ma carte d’exploration avec mes découvertes après 40 heures de jeu. Naturellement je n’ai pas tout découvert, il reste encore des points d’intérêt à explorer.
Conclusion
Nous voici en présence d’un des meilleurs jeu de survie sur le marché ! En effet avec ses mécaniques de gestion des nutriments à quatre paramètres, les développeurs on mis la barre très haut. De plus, rajoutez à cela un environnement merveilleusement reproduit tant sur sa flore que sa faune et ses dangers.
Mais… Et oui, il fallait bien un mais. La survie n’est rien sans un bon camp de base. Et à mon sens c’est le péché du jeu. La construction offre peu de possibilité et est trop dépendante de l’exploration, elle-même, je vous le rappelle, source de tous les dangers.
Ainsi j’aurais aimer pouvoir construire mon petit cocon en pleine jungle sans forcement la parcourir en large et en travers.
Les joueurs avide de challenges et n’ayant pas peur de la difficulté et de la frustration, allez-y, foncez au cœur de la jungle. En revanche, pour les novices sur ce thème ou les joueurs appréciant les construction avancées, un The Forest vous conviendra probablement plus.
Points positifs
- Un environnement immersif et réaliste ;
- Une gestion des nutriments poussée à l’extrême ;
- Une difficulté accrue même en “facile” pour les amateurs du genre ;
- Une gestion de l’inventaire et des soins très bien pensée ;
- Un scénario intéressant.
Points négatifs
- Une difficulté accrue même en “facile” pour un joueur novice dans ce style de jeu ;
- Des constructions peu nombreuses…
- … et dépendantes de l’exploration ;
- Le carnet des fabrications n’indiquant pas les possibilité de création d’outils.
Ce test au été réalisé après 40 heures de jeu avec une clé fournie par le studio.
Green Hell est disponible sur Steam pour 20,99€.
A l’heure où cet article fût bouclé et dans la phase terminale de publication, les développeurs ont sorti une mise à jour implémentant un côté agriculture.
Et ce avec la possibilité de créer des bac à plantes. Ainsi nous vous préparons déjà un futur article pour vous présentez ces nouveautés.
Relu et corrigé par Catsupilami