Test – Transport Fever 2

Découvrez notre test de Transport Fever 2, le jeu de gestion de transport d’Urban Games et Good Shepherd Entertainment !

Introduction

Transport Fever 2 est un jeu de gestion de transport et est la suite des très appréciés Transport Fever et Train Fever. Incarnez un magnat des transports de 1850 jusqu’à nos jours et faites prospérer votre entreprise en empruntant les routes, les rails, la mer ou les airs.

Le jeu, développé par Urban Games et édité par Good Shepherd Entertainment, est sorti le 11 décembre 2019 sur PC et Mac et est disponible pour 39.99€ (29.99€ jusqu’au 3 janvier pour les possesseurs de Transport Fever) sur Steam à cette adresse.

Test et Avis général

Interface et prise en main

Lorsque vous démarrez n’importe quel jeu de gestion, city builder ou stratégie, vous faites habituellement toujours face à un curieux dilemme, lancer la campagne ou le tutoriel. Et bien ce ne sera pas le cas dans Transport Fever 2, il n’y a pas de tutoriel à proprement parlé. Si vous êtes un joueur débutant, qui n’a jamais joué au premier opus, il faudra vous accrocher pour apprendre les bases.

De ce fait, la campagne est un peu guidée par le bief d’une interface qui vous explique les tâches à faire et met en surbrillance certains boutons sur l’écran. Cependant, vous serez parfois livrés à vous-même et vous devrez trouver la solution à votre problème tout seul.

Graphismes & Son

Une des évolutions les plus notoire, est celle sur les graphismes. Un impressionnant travail de modélisation sur les véhicules à été fait, mais on en reparlera plus bas.

Les villes évoluent au fur et à mesure que vous leur apportez des services et que vos activités de transport alimentent les entreprises. Les usagers sont animés et font la queue en attendant leur TGV. Les dépôts logistiques se remplissent et se vident en fonction de la performance de vos lignes. Le jeu est vivant, sans être surchargé, les performances se maintiennent moyennement à grande échelle, mais toujours plus que sur certains autres jeux de gestion que nous avons testé récemment.

Pour finir, l’ambiance sonore du jeu n’est pas incroyable, mais elle est immersive. Vous découvrirez de la musique en rapport avec le continent, de nombreux bruitages qui sont liés aux animations, aux véhicules et à la vie des villes.
Un défaut, qui peut être facilement corrigé, est le manque de musique différentes qui deviennent, de fait, un peu répétitives sur de longues parties.

Campagne

Si vous arrivez à faire l’impasse sur l’absence du tutoriel, la campagne est particulièrement bien construite. Elle vous permet de traverser les âges du transport, de la charrette au TGV.

Elle se découpe en plusieurs phases et événements au cours des siècles. Cela va vous permettre d’avancer dans le temps et en difficulté de manière graduelle. Cela est parfait pour cette campagne tutorielle.

La campagne va vous faire voyager dans trois continents, l’Amérique du Nord, l’Europe, et l’Asie. Elle nous permet de profiter de nombreux environnements. On apprécie la localisation des différents moyens de transport, par exemple, vous pourrez en jouant dans une partie américaine avoir des véhicules locaux au cours du temps. Cela représente un boulot impressionnant de modélisation pour arriver à avoir une base de données temporalisée d’autant de modes de transport.

On ne mettra pas tout dans cet article car vous n’auriez autrement plus aucun intérêt de découvrir le jeu.

Par rapport au premier opus, Transport Fever ‘1’, on peut remarquer de nettes améliorations et changements surtout au niveau de la modularité des stations. Il est maintenant possible de customiser ses gares, ports, stations routières et aéroports comme bon vous semble, liant même passager et cargo si ça vous chante !

Les prix des véhicules et les coûts de maintenance ont énormément augmenté et si vous êtes un gros joueur de Transport Fever, vous allez tirer la langue ! Une hausse en réalisme sur les prix qu’il faudra contrer par une meilleure gestion des lignes et surtout par un choix minutieux de ses véhicules. Plus question d’avoir des véhicules à perte, ce sera le game over !

Mode Libre

Pour nous donner un peu de challenge, nous sommes partis en 1870 sur une petite carte tropicale, qui est un nouveau biome du jeu, pleins d’îles donc, nous forçant à utiliser tous les types de transport et de faire des trajets multi-lignes.

Nous avons aussi activé l’option pour avoir à disposition les véhicules venant des trois continents (Europe, Amérique, Asie).

Développement des villes

Nous avons commencé par créer quelques lignes de bus dans les villes principales afin d’enclencher le processus de développement et d’aider les habitants à se déplacer. Le système de création des lignes est explicite, simple d’utilisation et on comprend très vite par où vont passer nos véhicules. Il ne nous reste plus qu’à construire un dépôt de véhicules et à acheter quelques bus.

Pour développer Saint-Amand-Les-Eaux, nous avons besoin de lui apporter deux ressources spécifiques : du pain et du carburant. Pour ce faire, nous avons toutes les industries à portée. Pour le pain, nous avons des fermes produisant du grain et un moulin transformant le grain en pain. Pour le carburant, c’est un peu plus complexe. Il faudra amener le pétrole brut dans une raffinerie pour le raffiner en pétrole, puis il faudra transporter le pétrole dans une autre raffinerie pour le transformer en carburant.

Au vue de la proximité des fermes et du moulin, nous sommes partis sur des camions. Pour le transport du pétrole brut nous avons opté pour un train au vue de la distance. Le reste a été effectué en camion. Pour transporter les produits finis, il faudra placer une zone de dépôt dans la ville reliée le plus proche possible des industries (carburant) et des magasins (pain) pour maximiser le revenu.

Une fois toutes ces marchandises reçues en ville, cette dernière a commencé à se développer encore plus vite, remplaçant ses bâtiments par des plus modernes et des plus gros et en développant son réseau routier petit à petit. La population a de fait aussi augmenté.

La dernière chose qu’il reste à prendre en compte, c’est la possibilité pour les habitants de se rendre dans d’autres villes. Nous avons opté pour le train dans un premier lieu, n’ayant pas encore débloqué l’aviation qui arrivera à la fin des années 1910.

Transport de marchandises

Nous avons parlé précédemment de l’utilisation des marchandises pour faire évoluer les villes. Mais ces transports entre les entreprises peut se révéler être très complexe et demander un réseau qui vous fera fumer le cerveau ! Et c’est ce qu’on a adoré dans ce jeu, le côté gestion est très bien réalisé et vous pousse à réfléchir jusqu’à l’angle de vos routes pour ne pas perdre de temps sur l’accélération de vos véhicules !

Pour prendre un exemple parlant, nous allons passer de l’autre côté de map, sur la commune de Bassens, coincée sur une île avec son usine de création d’outils. Ce qui va en fait nous intéresser c’est le besoin de machines à Bassens pour une raison très simple. L’usine est seule sur une île ! De plus, elle a besoin de planches et d’acier qui demandent respectivement du bois et du charbon avec du fer. Vous l’aurez compris, un casse tête cauchemardesque qui va nous demander des camions, des trains et des bateaux.

Nous avons commencé par relier les forêts à la scierie par camions. Les planches sont ensuite acheminées vers un port qui fait la liaison avec l’usine grâce à un bateau. Le transport du fer et du charbon vers l’aciérie se font aussi en camion. L’acier est acheminé vers le port de la scierie pour que le bateau s’en occupe. Bonus avec certains bateaux qui ont deux soutes car ils peuvent donc charger en même temps les planches et l’acier.

Une fois acheminées sur place, les marchandises sont transformées en machines. Ces dernières sont ensuite déplacées par un autre bateau vers le port de Bassens. Une fois arrivées à bon port, des camions prennent le relais pour acheminer les biens au centre-ville.

Une ligne assez grande donc pour au final ne servir qu’au quart des besoins de la ville, mais les bénéfices engrangés par toutes ces lignes sont loin d’être négligeables !

Evolution à travers les âges

Après 120 ans de jeu, notre petite île a bien changé. Les champs ont laissé place aux routes, les vastes plaines accueillent aujourd’hui des aéroports internationaux, nos petites villes sont devenues des petites mégalopoles et nos véhicules à charbon ont laissé place à la technologie diesel.

Vous vous souvenez de Bassens, notre petite ville coincée sur une île ? L’arrivée de l’aviation a complètement chamboulé le petit village qui est aujourd’hui la plateforme économique et technologique la plus importante de toute la carte !

Les maisons ont laissé place aux immeubles et un pont relie la cité sur une autre île abritant son aéroport international, et on ne peut pas s’empêcher d’apprécier cette vue magnifique.

Nous finirons cette partie en 1990 après une petite dizaine d’heures de jeu et 120 ans d’histoire du transport. Nous vous laissons la joie de jouer avec les véhicules modernes et futuristes qui vous permettront de redéfinir complètement, une nouvelle fois encore, toutes vos lignes et tous vos véhicules.

Nous vous laissons donc sur les images d’un Boeing 757 décollant de Saint-Amand et survolant une grande partie de notre petite île.

Points Positifs

  • Une nette amélioration vis-à-vis du “premier” opus surtout dans l’interface et le gameplay ;
  • Des graphismes épatants pour ce style de jeu et des véhicules très détaillés ;
  • Une gestion macro comme micro qui vous donnera toujours quelque chose à faire, à refaire ou à améliorer ;
  • Une énorme quantité de véhicules sans compter le Steam Workshop où la grande communauté du jeu réalise de nombreux mods et véhicules venant de partout dans le monde ;
  • On devient rapidement accro !

Points Négatifs

  • Manque cruel d’un tutoriel afin d’apprendre les différents aspects du jeu ;
  • Un petit soucis d’attente non justifiée des véhicules après déchargement ;
  • Manque d’un outil de transformation d’une station en une station plus récente (conversion d’aéroport, de style de gare, etc.). On est obligé de détruire et de reconstruire, ce qui entraîne des problèmes conséquents surtout pour les grosses lignes ;
  • Le nouveau système de liaison des stations aux routes est un peu particulier et peut conduire à des effets indésirés. Une option pour récupérer une route sortante comme dans le premier opus serait la bienvenue !

Conclusion

Pour conclure, nous pouvons dire que Transport Fever 2 est plus que réussi ! Il nous a conquis et nous n’arrivons plus à nous arrêter de jouer !

Une très bonne suite au premier volume donc avec de nombreux ajouts et modifications qui ne perdront pas les joueurs émérites de ce type de jeu. Si vous êtes novice cependant, le manque d’un tutoriel pourra vous donner un peu de fil à retordre mais la campagne arrivera tout de même à vous enseigner les bases.

Le nouveau biome tropical avec ses îles ravira les amateurs de fonds d’écran. Les paysages sont à couper le souffle et il ne tient qu’à vous de rajouter quelques véhicules de notre histoire ou de notre époque pour agrémenter tout cela.

Un quasi sans faute donc qui mérite donc un achat sans hésiter en plus du prix plus que raisonnable pour la qualité proposée.

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