On va vous dire franchement, l’équipe de Game’o’matic est devenue fan de Hell Let Loose ! Au grand dam de la production d’articles, mais pas de panique on va se reprendre. Comme vous le savez, notre conviction est de parler des jeux auxquels on joue, donc il faut bien geeker un peu…
Hell Let Loose est un FPS multijoueur qui nous plonge en pleine Seconde Guerre mondiale, rien d’original en effet, mais c’est une époque qui est chère aux joueurs et donc une valeur sûre. Le titre tire son épingle du jeu, grâce à deux axes souvent délaissés par les Battlefield et autres Call Of Duty : le réalisme et la tactique.
Le réalisme
Le gameplay réaliste du jeu va en gêner certains, mais il sublime vraiment la manière de jouer. En effet, dans Hell Let Loose, à 80% du temps, vous mourrez avec une seule balle ou presque. De plus, toucher un ennemi à la mire avec des armes de la Seconde Guerre mondiale n’est pas chose aisée. Mais c’est ce qui fait tout le charme du jeu. Fini donc, le « je cours dans le tas et je vois ce qui passe ».
La tactique
Voici l’autre axe d’intérêt du jeu. La stratégie et la tactique sont au cœur du jeu, ces deux aspects sont primordiaux pour gagner. En effet, sur chaque partie, vous allez avoir un commandant qui va guider des « squads » sur le champ de bataille.
Une squad peut être composée d’un maximum de 6 joueurs.
À la tête de cette squad, vous avez un officier, c’est lui seul qui peut entendre et communiquer avec le commandant. C’est pourquoi il est important d’écouter son officier de squad. Il n’y a pas de nombre limite de squads sur une carte (dans la limite des 50 joueurs maximum par camp).
Ainsi, grâce aux informations des officiers de squads, le commandant va pouvoir envoyer du ravitaillement, faire de la reconnaissance aérienne, effectuer des frappes aériennes, etc. Il pourra aussi orienter les unités sur les champs de bataille, au bon endroit et au bon moment.
Dans cette optique, le jeu a un VoIP (voix sur IP) de proximité, un VoIP de commande, et un VoIP d’unité.
Cartes
À l’heure actuelle, nous ne pouvons jouer que deux nations, les États-Unis ou l’Allemagne sur 9 cartes : Omaha Beach, Carentan, forêt de Foy, Hill 400 , Hürtgen Forest, Purple Heart Lane, Sainte-Marie-du-Mont, Sainte-Mère-Église et Utah Beach. Elles sont toutes à taille réelle et inspirées par les vrais lieux. Les combats se font à 50 joueurs contre 50 joueurs en multijoueurs.
Il y a deux modes : offensive (un défenseur et un attaquant) et warfare (une sorte de capture de drapeau mais chaque zone capturée donne accès à la suivante).
Rôles
Il y a 14 rôles différents : commandant, officier, fusilier, fusilier automatique, assault, médecin, support, mitrailleur, anti-tank, ingénieur ; commandant de tank et son équipier ; et pour finir le sniper et son « spotteur ».
Ainsi, au sein d’une squad, l’officier doit bien choisir de quel type d’unité il a besoin, en fonction de son objectif et de sa tactique.
Les équipements
Afin de gagner votre bataille, vous pourrez utiliser des tanks : Tiger ou Sherman entre autres ; des camions de ravitaillement ou des transports de troupes. Vous pourrez assigner vos amis à de l’artillerie ou sur les canons anti-tank que vous avez construits grâce à votre ingénieur et votre support. Oui, ces classes vont vous permettre de créer des défenses comme des fils barbelés, des croix anti-tank, des nœuds de ravitaillements, voire même des bunkers entiers !
Hell Let Loose est sorti en juin 2019 et est actuellement en accès anticipé sur Steam.
Avis personnel
Surcouf Le Breton
Voici LE jeu FPS sur la Seconde Guerre mondiale que j’attendais ! Car jusqu’ici, les Battlefield et autres Call Of Duty n’ont jamais réussi à créer cette identité permettant d’avoir une vraie tactique de combat. On prend tellement de plaisir à communiquer avec les autres joueurs pour atteindre nos objectifs, l’immersion est totale. Rajoutez à cela, des graphismes certes loin d’être éblouissants mais qui restent suffisamment beaux, mais surtout les sons et bruitages sont à couper le souffle.
Cependant, le jeu est exigeant car assez dur au début. De plus, il vous faudra une certaine souplesse d’esprit pour accepter les ordres de votre « squad leader ». C’est ce dernier point qui pourrait en faire fuir certains, et cela peut se comprendre.
Aldenya
Hell Let Loose ?
C’est la renaissance de DoD (Day of Defeat), en plus grand, plus beau et plus réaliste. Enfin un jeu sur la Seconde Guerre mondiale qui nous met dans l’ambiance, bien plus encore que ne peut le faire un Battlefield. Et pourtant ce dernier jouit d’un gros budget et d’un superbe moteur graphique. Mais il n’en est rien à côté de HLL.
Pourquoi et comment ?
La raison est simple : la réflexion. HLL est loin d’être parfait, mais il est bien pensé. Il reprend des bases d’un BF justement, mais les pousse plus loin et le travail apporté à l’immersion et à l’ambiance est vraiment au rendez-vous. Nous n’avons pas affaire à un Michael Bay commercial, mais plutôt à un Band of Brothers. Le jeu par escouade et le système de radio forcent les gens à interagir ensemble, certes les joueurs peuvent n’en faire qu’à leur tête, mais globalement ça marche. Le commandant envoie ses escouades, qui ramènent des informations; les prises de points ne sont pas des rushs débiles, mais des tactiques. HLL mêle à la fois FPS et stratégie lorsqu’on prend les postes de commandant ou chef d’escouade. Le jeu n’est pas révolutionnaire, mais il fait son boulot, il tient ses promesses. Il ne manque qu’une destruction de décors, et ça serait parfait.
Sur ce, je vais aller chier dans les trous de souris de la Dog, ces bâtards ont fait la même dans le mien.
Aquilae
Régulièrement frustré par des jeux comme Battlefield se voulant axés simulation de guerre mais manquant clairement de teamplay, HLL m’a réconcilié avec les FPS du genre. Se rapprochant grandement d’un Post Scriptum, il en est tout aussi punitif. Il ne faut en général guère plus d’un ou deux pruneaux dans le buffet pour passer l’arme à gauche… Graphiquement et esthétiquement de bonne facture, il peut parfois être impressionnant de réalisme comme lorsque l’on débarque sur les plages d’Omaha ou d’Utah sous les rafales des machine gun ennemis, nous plongeant instantanément dans l’enfer du D-Day. Les bombardements peuvent paraître moins cinématographiques qu’un Battefield, mais tout aussi impressionnants et bien plus crédibles. Ce jeu plaira aux joueurs n’ayant pas peur de mourir encore et encore avant d’avoir du résultat, et pour qui la collaboration et la stratégie sont les ingrédients primordiaux pour gagner une bataille.
Mugen
Si vous êtes un fan de Call of Duty ou de Battlefield, et que Hell Let Loose vous intéresse, comprenez qu’il s’agit d’une vraie simulation de guerre, vous n’allez pas courir dans le tas et tuer la moitié de l’équipe avec votre chargeur tout en vous injectant un stimulant (sauf si vous vous appelez Von). C’est un vrai jeu de guerre, très exigeant, qui vous demandera de la discipline, et d’obéir aux ordres donnés, mais qui vous fera ressentir la guerre telle qu’elle l’a été à cette époque. Hell Let Loose, c’est du réalisme, de la coopération, et un sound design à vous donner des frissons dans le dos quand les balles sifflent et les obus tombent autour de vous.
Von
Hell Let Loose, voilà un bon jeu pour démarrer 2021. Loin des projecteurs, il prend le contre-pied des grosses licences. Hell Let Loose est coopératif, exigeant et immersif.
Aucun leaderboard de kill, juste des points efficacité au combat, en attaque et en défense ; il faut penser à l’escouade et à l’équipe avant sa réussite personnelle pour gagner la manche.
La présence d’un vocal natif (Vivox) localisé dans le jeu rend l’expérience encore plus immersive, vous pourrez entendre les joueurs autour de vous annoncer leur grenade, ou donner des infos sur l’adversaire, synchroniser des attaques entre escouades, ou appeler le médic le plus proche après avoir pris une balle, le tout par le biais de la radio en jeu.
Au gré des parties, vous rencontrerez une super communauté, qui est capable de prendre un quart d’heure pour vous expliquer comment utiliser un obusier d’artillerie, le tout sous le feu d’une MG42 qui crache au-dessus d’un champ, pendant qu’un escadron de bombardiers tapisse de bombes une place forte adverse, bref c’est la guerre.
Fred
Je me pose dans mon divan avec un soda et du pop-corn, je choisis le film « Il faut sauver le soldat Ryan ».
Sauf qu’en à peine 10 secondes, mon corps se retrouve propulsé dans le film en pleine Normandie avec un M1 Garand en mains ! Il grêle des balles avec des bombardements d’artillerie à ma gauche, un médecin tentant de faire revenir un membre de mon escouade agonisant à ma droite, et mon ingénieur qui me crie dans ma radio de dégager le point car un tank nous fonce dessus. Ce n’est plus un film, c’est Hell Let Loose.
Cela faisait un moment que je cherchais un bon FPS tactique. Je fais partie des joueurs qui ont été bercés avec Medal of Honor et retrouver une telle immersion dans un jeu avec de réelles conséquences dans nos choix et nos stratégies est très rare.
Certes, il a quelques défauts comme des bugs avec la communication vocale in-game et avouons-le, un tel jeu sans communication vocale est très compliqué mais n’oublions pas qu’il est en early access et c’est comme le bon vin.
Je vais arrêter là car mes hommes sont bloqués actuellement en pleine rue et nous attendons des renforts alliés car dans Hell Let Loose, chaque homme a son importance.
On se retrouve sur le champ de bataille !
Officier Fr3d.
Relu et corrigé par Julie