Après notre série de guides sur Dragon Ball Z Kakarot, voici venue l’heure du test.
Ce dernier arrive un peu tard mais, si vous nous suivez depuis quelque temps, vous n’êtes pas sans savoir que nous préférons faire des tests avec plus que quelques heures de jeux (on ne citera personne).
Deuxième chose, ce test reflète mon avis personnel et, comme vous le savez, chez Game’o’matic, nous ne sommes pas des professionnels. De ce fait nous ne pouvons pas prétendre faire un test en toute objectivité et sans parti pris.
Passons aux choses sérieuses, Dragon Ball Z Kakarot se veut être un Action-RPG, qui retrace l’histoire d’un Saiyan nommé Kakarot aussi connu sous le nom de Son Goku. Il s’agit là du premier RPG de la franchise Dragon Ball. Après les très bons Xenoverse 1 et 2, plus l’excellent Fighter Z, le poids sur les épaules de CyberConnect2 (le développeur du jeu) était lourd, ont-ils réussi leur pari ?
Histoire
Le jeu retrace donc la vie de Son Goku à l’âge adulte. Le jeu commence au début de la version Z de l’animé. Avoir un petit résumé de Dragon Ball, avec Goku enfant, n’aurait pas été un luxe.
Au menu, l’arc Raditz, puis l’arc Saiyan avec Vegeta et Nappa, ensuite on passe à l’arc Namek et le terrible freezer. Après cela c’est au tour de l’arc Cyborg et les Super Saiyan, on enchaîne directement avec l’arc Cell et le très grand par la puissance Gohan ado et enfin, on finit avec l’arc Buu.
Le tout représente exactement 291 épisodes que compose l’animé, autant vous dire qu’avec les quêtes secondaires, l’exploration et l’histoire principale, vous avez de quoi vous occuper pendant un long moment.
Le gameplay
L’exploration
Dragon Ball Z Kakarot est un monde semi-ouvert, avec de vastes étendues à explorer. Ce monde se compose de villes, de montagnes, des lieux sous-marins mais également d’endroits comme la planète Kaio, la Tour Karin, la Salle de l’Esprit et du Temps, le royaume des Kaioshins… en somme tous les endroits cultes de la série.
On notera que la carte du monde est la copie de celle qu’Akira Toriyama avait dessinée pour Dragon Ball. Retrouvez notre guide sur l’exploration ici.
Maintenant passons aux choses qui fâchent. Vous en trouverez dans toutes les différentes zones qui composent le monde de Kakarot et il est clair qu’on ne peut pas les louper tellement il y en a : les fameux orbes Z.
Mais qu’est-ce qui est passé par la tête de CyberConnect 2 à nous mettre des orbes Z partout, et quand je dis partout ce n’est rien de le dire. Il y a en a dans le ciel, sur terre, sous l’eau, au-dessus des villes, enfin partout, on se croirait dans Sonic en train de ramasser ses pièces et encore je suis sûr que dans un niveau du hérisson il y en a moins.
Personnellement, je trouve que c’est le plus gros point négatif du jeu, et en plus de ça, ça gâche la beauté du paysage qui est pour le coup plutôt bien fait et très représentatif de l’univers de Dragon Ball.
Retrouvez notre guide sur les orbes Z ici.
Les quêtes secondaires
Si vous aimez farmer de la quête, Dragon Ball Z Kakarot fera votre bonheur car ce dernier dispose d’un nombre de quêtes secondaires assez important, certaines sont très intéressantes et utiles à votre progression, quand d’autres, il faut bien le dire, sont ennuyeuses et inutiles.
Dans tous les cas, si vous n’êtes pas fan des quêtes secondaires rien ne vous oblige à en faire et votre progression dans l’histoire principale n’en sera pas impactée.
En plus des quêtes secondaires, vous trouverez également certaines activités comme la pêche, la chasse, les entraînements, la traque des boules de cristal, ou encore des courses de véhicules : il y a toujours quelque chose à faire.
La progression
Dragon Ball Z Kakarot est un RPG, le premier de la franchise et, comme dans tout jeu de rôles, faire évoluer son personnage est très important pour avancer dans l’histoire, sans quoi vous ne serez qu’un insecte vis-à-vis de votre adversaire.
Plusieurs solutions s’offrent à vous afin de faire progresser votre personnage :
- Combattre, vous permettra d’engendrer des points d’expérience pour monter en niveau
- Les orbes Z vous serviront à améliorer votre arbre de compétence
- Manger des plats, pour bénéficier de meilleures statistiques
- L’entraînement, indispensable pour acquérir des attaques spéciales
- Optimiser les tableaux communautaires
Les combats
Les combats sont assez rapides et rythmés, on notera un manque de combos et un manque de variété dans les coups. La mécanique de jeux est très simple :
- Rond/B pour les attaques au corps-à-corps
- Triangle/Y pour recharger son énergie
- Croix/A pour les téléportations
- Carré/X pour les attaques de Kikoha
Ensuite avec les gâchettes droites ou gauches, il est possible de demander du soutien, de lancer une attaque spéciale, de maintenir la garde ou de se transformer suivant le personnage.
Personnellement j’aurais vraiment apprécié une mécanique de combat plus poussée, avec également quelques QTE dans les combats de boss. Car n’oublions pas que CyberConnect2 est un spécialiste en la matière avec les Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm.
Les tableaux communautaires
Les tableaux communautaires sont au nombre de 7, chacun apportant des bonus différents :
- Guerriers Z (axé sur le combat)
- Cuisine (axé sur les effets des repas)
- Entraînement (axé sur la défense et l’xp)
- Création (axé sur les machines et la construction)
- Dieux (axé sur les objets Z)
- Adultes (axé sur la chance et l’achat chez les marchands)
- Aventuriers (axé sur le KI et les effets de récupération)
Le but de ces tableaux est de vous procurer certains bonus. De ce fait il est conseillé de bien les optimiser en fonction de votre façon de jouer.
Retrouvez notre guide sur le sujet ici.
La cuisine
La nourriture dans Dragon Ball est toute aussi importante que les combats, un guerrier Z ne peut pas partir affronter un ennemi le ventre vide.
Il vous faudra trouver nombre d’ingrédients, que ce soit chez les marchands dans les villes et les villages ou encore lors de vos explorations. Ensuite vous pourrez préparer des plats, via la cuisinière ou par Chichi, cette dernière étant la seule à proposer des repas complets.
Les plats ne sont pas une mécanique de jeux à négliger, car ils apportent de nombreux bonus puissants.
Retrouvez notre guide sur la nourriture ici.
Les graphismes
Dragon Ball Z Kakarot est visuellement réussi, un beau rendu, un style vraiment très fidèle à ce que l’anime peut nous offrir, la mise en scène des cinématiques colle vraiment à l’univers imaginé par Toriyama. Je ne vous cache pas que parfois certaines textures ou expressions de visage sont clairement à revoir, mais cela n’enlève rien à la qualité générale des graphismes.
Les musiques
Tout comme un film au cinéma, un jeu vidéo a besoin d’une bande-son digne de ce nom et on peut dire que Bandai a frappé fort. Le jeu utilise la bande originale de l’animé des années 90 : autant dire que certains vont avoir des frissons.
Pour les voix des personnages, c’est la même chose avec les voix originales des héros de la saga. Si toutefois le japonais vous fait mal aux oreilles, vous pouvez toujours vous rabattre sur les voix en anglais.
Là où l’on mettra un point négatif, c’est dans les sous-titres en Français. Parfois on se demande si ce n’était pas le stagiaire à qui on a donné cette tâche : à certains moments les sous-titres sont complètement hors sujet.
Par exemple juste avant d’aller affronter Raditz, Son Goku parle à Piccolo et lui dit : « allez, on y va », ce dernier lui répond : « il fait beau » WHAT ???? Tout au long de l’histoire de petites casseroles de ce type apparaissent, ce n’est pas gênant en soi car c’est très sporadique, mais avec les moyens dont dispose l’éditeur on est en droit de demander mieux.
Conclusion
Bandai Namco et CyberConnect2 ont réussi leur pari, en proposant une nouvelle approche de l’univers de Dragon Ball. Un bon jeu qui a certes des défauts mais qui a aussi beaucoup de qualités. Ces dernières sauront convaincre les nouveaux fans comme les plus anciens.
Le jeu est très fidèle à l’anime, que ce soit dans les combats, l’environnement, les effets, l’architecture, même les animaux : tout est là. Personnellement, j’aurais voulu plus de combats à la Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm (développé aussi par CyberConnect2), mais dans l’ensemble Dragon Ball Z Kakarot tient ses promesses.
Les points positifs
- L’histoire de Dragon Ball Z fidèlement représentée
- Les musiques de l’anime
- La bonne durée de vie
- Un monde semi-ouvert et vivant
- L’encyclopédie Z
- Visuellement réussi
- L’ambiance générale
- Les effets et la mise en scène dans les combats de Boss
- Les voix japonaises
Les points négatifs
- Les orbes Z (on n’est pas dans Sonic)
- Certaines quêtes annexes sans intérêt
- Un peu trop de censure parfois
- Quelques problèmes de sous-titres en Français
- Beaucoup de temps de chargement
- Avoir plus de combos dans les combats ne serait pas un luxe
Relu et corrigé par : Catsupilami et Opti