Conqueror’s Blade Preview

Ce MMO Médiéval a t-il les reins solides ? Nos impressions sur la bêta fermée de Conqueror’s Blade.

Ce MMO Médiéval a t-il les reins solides ? Nos impressions sur la bêta fermée actuelle.

Nous vous communiquions la semaine dernière que Blomming games, le studio de développement Chinois de Conqueror’s Blade, rendait accessible sa bêta pour un weekend ouvert (du 15 au 17 février dernier).
Conquit par ce qui nous a été proposé, nous avons décidé de prolonger l’expérience sur la bêta fermée disponible depuis le 18 février.

Notons tout d’abord qu’à terme, Conqueror’s Blade se veut être Free To Play. Or, nous avons dû dans un premier temps payer un droit d’accès pour cette bêta fermée. D’ailleurs, trois packs sont proposés, dans le but de supporter financièrement le développement :

  • Explorer’s à 14€99 (Il n’y a pas besoin de plus)
  • Adventurer’s à 59€99 ;
  • Conqueror’s à 99€99.

Ne se voulant pas Pay To Win lors de sa sortie, ses packs proposent des skins et des cosmétiques exclusifs ainsi qu’un stock de quelques ressources. Mais rien de bien avantageux à part un accès au jeu dans sa version fini trois jours avant pour la première édition et sept jours avant pour les deux autres.

Mais concrètement, qu’est ce que Conqueror’s Blade?

Pour aller au plus simple, il s’agit d’un MMO de batailles médiévales où vous prenez la tête d’une armée, avec pour objectif de vous faire un nom et l’ambition de devenir un seigneur de guerre redouté.

Comme dans tout type de MMO à tendance RPG, il vous faudra commencer par choisir un personnage (féminin ou masculin) puis, au travers de quelques questions, définir votre background.

Ensuite, vous devrez choisir une classe de personnage parmi une quinzaine : ÉpéisteArcherMousquet ou encore Nodachi ! Mais si la classe choisie ne vous convient pas, pas de soucis. En effet, chaque classe est accessible avec un seul personnage, du moment que vous obteniez les documents d’entraînement militaire vous permettant de les débloquer. C’est donc l’arme équipée qui définit la classe que vous utilisez. Ainsi vous pourrez changer de classe simplement en changeant d’arme dans votre inventaire.

Une fois les points de caractéristiques distribués comme bon vous semble, vous êtes débarqué dans le monde de Conqueror’s Blade.

La ville de début fait office de tutoriel. Suivez les quêtes, apprenez le panel de choses possibles à faire, formez vos premières unités et livrez quelques batailles d’entraînement bien instructives.

Votre formation de chef militaire achevée, vous devrez choisir entre deux régions sur la carte : l’ouest (l’Occident) ou l’est (l’Asie).
À l’heure actuelle, ce choix n’est pas contraignant, car même si les unités des deux régions portent des noms et skins différents, au final, les classes restent pratiquement les mêmes.

Le tutoriel fini, vous êtes envoyé dans la ville principale de votre camp. Sorte de hub. C’est ici que vous prendrez vos quêtesentraînerez votre personnage ainsi que vos troupes. Vous pourrez vous y ravitaillerfabriquer ou encore commercer.

Il vous sera aussi possible de rencontrer d’autres joueurs dans le but de faire parti d’une maison voire d’une alliance. Si la sociabilité n’est pas votre fort, rien ne vous empêchera de défier en duel le premier joueur dont la tête ne vous revient pas !

Un peu dépaysant au début tellement il y a de choses à y faire, vous prendrez vite plaisir à naviguer parmi les artisans pour vous équiper du mieux qu’il soit.

C’est à partir de cette ville que vous pourrez partir à l’aventure et explorer le monde environnant, dans le but de conquérir des Fiefs ou encore affronter des joueurs de la coalition ennemie égarés sur vos terres. Sans oublier l’exploitation des différents lieux de ressources, permettant de faire du commerce ou de vous fabriquer un équipement de qualité supérieure.

Mais passons au vif du sujet : les batailles !
Disponibles sous trois formes à l’heure actuelle :

  • Joueurs vs PNJ’s
  • Batailles rangées – Joueurs vs Joueurs
  • Offensive (défense ou attaque de châteaux) – Joueurs vs Joueurs

C’est avec les deux dernières que prend toute l’intensité du jeu…

Catapulté sur un champ de bataille opposant quinze joueurs à quinze autres, chacun équipé d’une unité d’une quarantaine d’hommes, nous nous retrouvons au beau milieu de combats épiques où peuvent s’affronter 1600 PNJ’s en temps réel. Et c’est là qu’on peut se rendre compte des efforts fournis par Blomming games :

  • La parti réseau et optimisation de leur MMO pour le rendre fluidestable et d’une synchronisation client serveur optimale permet de savourer chaque coup porté et chaque ordre donné avec une réactivité instantanée. Techniquement le jeu a l’air solide !
  • Graphiquement parlant, ce n’est pas la claque rétinienne, mais le level design ainsi que la pâte artistique font le travail et rendent l’ensemble crédible et immersif ! Certains regretteront des traits de visage un peu trop issus de la culture manga, mais derrière un bassinet à visière cela est vite oublié.
  • Niveau gameplay, on est comblé. Vue uniquement à la 3éme personne, cela peut être déstabilisant au début de par ses contrôles. La manette n’étant pas prise en compte sur cette Bêta (et on a du mal à imaginer comment ça pourrait être le cas pour une prise en main efficace), il vous faudra quelques heures de pratique pour jongler entre les touches de coups spéciaux (à associer avec le coup classique sur le clic gauche de la souris) et de déplacement de troupes. Sur ce point, les touches de bases sont mappées de façon efficace et vous pourrez ordonner à vos hommes de vous suivre, d’attaquer, de prendre telle ou telle formation selon l’unité et de charger.
    Lorsque vous tombez au combat vous êtes renvoyé sur un point de spawn et les troupes engagées encore en vie y sont à nouveau disponible. Vous pouvez décider de repartir avec ou de choisir une nouvelle unité. Notons que tout comme pour les personnages, vous aurez un choix varié de classes d’unités pour composer votre armée (archers, arbalétriers, piquiers, lanciers, cavalerie…). Le nombre d’unités différentes que vous pouvez sortir (à tour de rôle) dans une partie, dépend de la totalité des points d’influence que vous possédez dans les caractéristiques de votre personnage.
    Au bout de quelques heures de pratique et l’ensemble maîtrisé, les affrontements deviennent jouissifs. Vous alternez entre des déplacement à pied et à cheval, des combat rapprochés avec des unités PNJ ennemis ou des héros (autres joueurs), ainsi que des ordres de repositionnement des troupes pour maximiser vos chances de faire plier vos adversaires !

Bien sûr, c’est avec des coéquipiers que l’expérience prend tout son sens : une vraie stratégie peut être mise en place. Par exemple avec trois joueurs, un prend les archers, l’autre les lanciers boucliers pour les protéger et le troisième des épéistes pour pouvoir contrer les charges adverses. Avec une bonne communication et des déplacement synchronisés, ce type de configuration s’avère redoutable pour des joueurs ennemis moins bien organisés.
Et quelle sensation grisante, d’enfoncer les lignes adverses en faisant une charge coordonnée avec ses potes !

En conclusion, Conqueror’s Blade fait le travail et semble avoir tous les atouts pour s’imposer sur le marché des MMO Médiévaux.
Pour les connaisseurs, vous aurez sûrement trouvé énormément de similitudes avec Mount And Blade (équivalence solo de chez TalesWorlds Entertainment distribuée en 2008, dont le 2 tarde à sortir). Et c’est le cas ! Ils ont pris toutes les forces de ce précurseur et l’ont bonifié au sein d’une expérience multijoueur.
Vous vous retrouverez souvent dans des scènes de batailles médiévales dignes des plus grands films hollywoodiens sur le sujet. Et parfois, l’espace d’une seconde, vous admirerez ébahi ce qui se déroule devant vous, avant de vous reprendre car vous n’aviez pas vue la formation de piquiers prendre à revers vos malheureux archers…

Quelques points négatifs sont quand même de la partie :

  • Une classe de combat héros de type furtive qui est beaucoup trop rapide, voire invisible au corps à corps (pour le réalisme en repassera). On espère un équilibrage avant la sortie définitive du titre.
  • Un indicateur de direction radar totalement à la ramasse.
  • Une aventure tellement dense dès ses premières heures (on est d’accord que c’est surtout une qualité), qu’elle pourrait repousser les joueurs peu habitués à ce type de jeux ; malgré une traduction intégrale en Français, de très bonne qualité.

Reste donc à voir si Conqueror’s Blade saura gommer ses petits défauts pour devenir une référence en la matière. Verdict courant Avril, avec notre avis définitif, lors de la sortie officielle du titre.

Relecture et correction : Optimus13.

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