Ubisoft nous l’avait annoncé, ils ont tenu parole !
Le contexte d’Anno 1800.
Les années 1800 sont extrêmement propices aux disparités sociales de l’époque avec la révolution industrielle qui nous permet d’avoir en jeu une nette impression de progression au cours de la partie.
Entre grèves, maladies et incendies, les changements sociétaux dans Anno 1800 ne sont pas simples à gérer mais cela dynamise le jeu.
Le gameplay
Les ressemblances avec Anno 2205
On retrouve pas mal de mécaniques de jeu en commun avec les derniers Anno sortis, comme la gestion des modules, la prise en charge d’un stockage global, le gameplay de combat en bateau, ou encore le jeu en multi-sessions avec plusieurs cartes dans la même partie.
Avez-vous remarqué l’absence de chargement une fois en partie ? Oui car concrètement une fois en partie nous n’avons plus de temps d’attente comme dans Anno 2205 à chaque changement de zone.
Les différences avec Anno 2205
#Attention on enfonce une porte ouverte# L’époque ! Mais pas seulement!
Les expéditions qui prennent la forme d’un mini-jeu textuel, cela permet d’avoir autre chose qu’une quête Fedex sur une mini carte, cela ressemble aussi beaucoup plus à l’époque, on nous donne une vague impression de communiquer par courrier avec un équipage distant qui essaye de traverser l’Atlantique pour aller vers le nouveau monde.
Poursuivons sur le design de l’interface. Dans 2205, on avait une barre en haut avec les ressources primaires de construction que l’on retrouve dans 1800, mais la partie basse avec la gestion en « flux » que l’on avait dans 2205 a disparu. Cela n’est pas un mal et évite l’ultra casualisation. On retrouve comme dans les anciens Anno, plein de micro gestion pour la production, la gestion des stocks, du commerce de surplus, de la diplomatie un peu plus classique et à l’ancienne, exit la bourse et les ventes d’actions !
Les nouveautés que l’on a beaucoup appréciées
Nous avons beaucoup apprécié le système de quêtes que la population vous soumet en permanence, les quêtes des factions mineures ou des adversaires, rechercher un objet perdu en mer, répondre aux besoins de la population, atteindre un certain niveau en bonheur ou en production ou autre. On n’a pas vu les grandes quêtes que l’on avait dans 2205 qui avaient même tendance à bloquer le jeu si on ne les réalisait pas, tant mieux.
Dans les petits détails que l’on a aimés, il y a la gestion du vent pour les bateaux, c’est un mini-plus mais les combats en mer sont plus sympas et stratégiques quand l’on joue en multi.
Dans les nouveautés, il y a également la gestion des expéditions, la possibilité d’affréter un de nos navires, préparer les rations, le matériel et de partir à l’aventure, en quête d’artefacts pour notre musée, d’animaux exotiques pour remplir le Zoo ou d’aller chasser le pirate sanguinaire qui réduit l’efficacité des routes commerciales entre le nouveau et l’ancien monde.
Ces expéditions s’agrémentent en cours de réalisation d’un système de choix avec un certain pourcentage de réussite selon comment votre navire est équipé et une gestion du moral de ce dernier. Si le moral chute trop bas, c’est l’échec, alors préparez bien vos voyages !
Le mode de planification de la construction qui vous permet de positionner les bâtiments avant d’avoir les ressources pour les construire est une nouveauté assez sympa qui vous permet de moins avoir à détruire pour reconstruire.
Les graphismes :
Le designs des bâtiments :
Plutôt réussi, on retrouve le style de l’époque avec une démarcation très nette entre le nouveau monde et l’ancien continent.
On apprécie une fois de plus comme dans 2205 les interactions de production entre nouveau et ancien monde qui rendent encore plus dynamiques les parties.
Petit bémol sur l’éclairage appliqué aux zones du nouveau monde qui n’est pas vraiment adapté avec presque une lumière froide par moment.
Les animations :
Bluffant ! On ne retrouve pas simplement des buildings alignés en rang d’oignons avec des voitures volantes qui volent au-dessus de routes pré-établies. Cette fois, les équipes de Blue Byte ont réussi à nous donner la vision d’une ville ultra animée et moderne avec des personnages qui courent, qui portent des caisses, des charrettes, des gens qui discutent, mais cela va plus loin. On voit des fermiers dans les champs, des brasseurs qui ajoutent des choses dans les cuves, les pompiers qui font le plein d’eau, bref une ville ultra vivante qui grouille de monde partout !
Les limites de la démo :
On a poncé la démo, jusqu’au blocage, c’est-à-dire que Ubisoft dans sa grande bonté d’âme nous a limité la progression, autrement je n’aurais jamais écrit cet article ce week-end.
Dans la progression, on démarre avec des fermiers, puis des travailleurs, les artisans et nous devrions avoir les ingénieurs et les investisseurs. Donc, nous ne pouvons pas progresser au-delà des artisans.
Autre point qui nous a surpris, les performances, nous savons que le jeu n’est pas fini mais nous constatons d’énormes chutes de performances dès que notre ville commence à prendre de l’ampleur.
Ma ville avait 10.230 habitants et je suis tombé en-dessous de 30 FPS (Config 8700k, 64go ram, RTX2080 et SSD M.2), des améliorations doivent être au programme des équipes de développement.
Dans tous les cas, on voit l’ombre d’un grand titre pour la série Anno et dans les city builders !